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Les anime de l'hiver 2011 (2/2)

Par le :: Découvertes

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Je poursuis la liste des nouvelles séries de l'hiver 2011 avec Mitsudomoe Zôryôchû!, Beelzebub, Starry Sky, Freezing, Rio - Rainbow GateHourou Musuko, GosickFractale et Mahô Shôjo Madoka Magica.

bofMitsudomoe Zôryôchû!

Les 3 soeurs infernales sont de retour pour de nouvelles aventures. Le premier épisode est un pastiche de sentai, qui donne une idée de l'ensemble. Encore faut-il pouvoir accrocher.

Mitsudomoe 2

okBeelzebub

Beelzebub est également un univers burlesque. Le lycée Ishiyama est réputé pour avoir 120% de délinquants dans ses effectifs et plusieurs élèves sont les sosies des mutants de Ken le survivant. Oga Tatsumi est le roi des bagarreurs que tout voyou rêve de mettre à terre. Il enchaîne les défies et les combats mais un jour, il apparait avec un étrange bébé sur ses épaules. Ce dernier n'est pas un bébé ordinaire et a la fâcheuse tendance de lancer des décharges électriques quand il est en colère.

En fait, Oga a adopté malgré le futur roi des démons, envoyé sur la Terre pour être élevé par un humain et pour leur régler leur compte, une fois qu'il sera suffisamment fort!

L'anime est une adaptation du manga et permet de bien rentrer dans l'histoire et les divagations au bout d'un seul épisode. Le récit se disperse moins qu'Arakawa under the Bridge par exemple.

Beelzebub  

okStarry Sky

L'anime s'inspire de l'univers du jeu éponyme, qui met en scène la charmante Tsukiko Yahisa, qui a intégré une école d'astronomie, où elle est en relation avec divers garçons qui s'intéressent à elle. La série ne suit pas un développement chronologique et sur les 3 premiers épisodes, nous avons l'impression d'avoir 3 récits séparés. Chaque chapitre est centré sur un des garçons, qui n'a pas forcément de rapports étroits avec Tsukiko, qui ne fait qu'apparaître en personnage secondaire dans la deuxième histoire, par exemple.

Le début parait un peu tiré par les cheveux avec le retour au pays de Yoh Tomoe pour retrouver son premier amour, au sein d'une école principalement fréquenté par des garçons et spécialisée dans l'astronomie. Les autres histoires ont leur part de farfelu mais abordent des sujets différents, et finalement l'ensemble se diversifie agréablement, même si les chapitres sont inégaux.

Starry Sky

okHourou Musuko

Les décors sont somptueux et le sujet atypique: Shuicihi Nitori est un garçon, qui aime se travestir tandis que son amie de longue date, Yoshino Takatsuki, elle, est en admiration devant une camarade de classe, qui ose porter l'uniforme des garçons à l'école. Tout ce petit monde est à la recherche de son identité, avec des mini drames provoqués par des triangles amoureux insolubles.

Ne vous attendez pas à des scènes d'action, mais la narration est agréable et l'aspect tranche de vie, qui ralentit le rythme du récit, sied tout à fait à l'ensemble. Le peu d'épisodes prévus, 11 a priori, devrait être adapté.

Hourou Musuko

okGosick

Le design à la Rozen Maiden de l’héroïne attire l’oeil mais le contexte est pour le moins différent. Kazuya Kujô  découvre l'académie Sainte Marguerite, situé dans un pays imaginaire, Sauville, coincé entre la France et l’Italie, en 1924. A peine a-t-il débarqué qu’il fait la connaissance de Victorique de Blois, qui s’occupe d’élucider une affaire de meurtre, de tête, rien qu’en écoutant le rapport d’un inspecteur de police un peu frivole. De fil en aiguille, Kazuya suit Victorique dans une soirée sur un bateau fantôme, où les invités disparaissent les uns après les autres.

La série commence avec un meurtre du genre mystère de la chambre close, mais la ficelle pour expliquer le mode opératoire est quand même très grosse pour ne pas avoir été devinée par la police. Heureusement, la suite arrive rapidement avec des astuces policières certes pas très futées jusqu’à présent, mais l’histoire conserve un bon rythme, avec une atmosphère un minimum angoissante. Le récit arrive à marier habilement l’histoire courte d’un épisode avec un fil conducteur plus conséquent. De toute manière, cela fait plaisir de voir le studio Bones faire autre chose que du mecha pour une fois.

Gosick

bofFreezing

Queen Blade est de retour avec cette fois-ci des Pandoras, des filles génétiquement modifiées pour devenir surhumaines et même ressusciter après un combat sanglant. Le monde est sous la menace d’entités extra-terrestres contre lesquelles les armes conventionnelles ne sont pas de taille. Seules les Pandoras peuvent faire le poids et leur résister.

Les garçons n’ont pas la même puissance mais ils sont destinés à former un duo en osmose avec l’une des élèves guerrières. Kazuya Aoi de destine à devenir l'un d'entre eux et arrive à l’académie qui forme les Pandoras. Il débarque en pleine effervescence,  au moment où les élèves se massacrent littéralement entre elles pour désigner la plus puissante d’entre elles.

Rien de bien nouveau, avec un semblant de personnage principal charismatique, Bridgette L. Satellizer, la reine intouchable qui perd quand même se sa superbe au bout d'un épisode. Le tout fournit surtout un gros mélange de sang qui gicle, de petites culottes déchirées et de seins qui surgissent au grand air.  Cela reste cependant un cran moins caricatural que Queen Blade ou Seikon no Qwaser...ou pas.


Freezing

badRio Rainbow Gate

Là aussi, les petites tenues affriolantes sont à l'honneur. L'héroïne, Rio Rollins, est croupière dans  un casino et possède la baraka pour gagner ou faire gagner ses clients quand elle le souhaite. Elle est au centre du star-system érigé par son patron, qui n'hésite pas à lui ordonner de se cosplayer pour les besoins du marketing. Elle défie au poker un collectionneur de nounours – sic – en robe de marié et se retrouve aussi à jouer au beach volet sur une plage. Il n'y a rien de palpitant à signaler non plus dans le semblant de scénario.


Rio Rainbow Gate

okFractale

La nouvelle production du studio A-1 Pictures, qui enchaîne les séries. Dans les crédits, nous avons  Mari Okada à la supervision du scénario. Son nom apparait aussi pour 2 autres séries en cours déjà cité: Gosick et Hourou Musoko.

Ce qui me surprend le plus avec cette série sont les références à d'autres anime, que ce soit le combo de Phryne qui mime à la fois Nausicaä sur son aile volante et Shiita en train de descendre au sol. Les poursuivants semblent tirés de Nadia ou le secret de l'eau bleue, sans oublier leur machine volante. Ce genre de détails donne l'impression que ressortir les vieilles recettes qui marchaient bien dans le temps, avec la fille mystérieuse poursuivie pour échapper aux méchants.

C'est un peu dommage parce que le titre présente pas mal d'originalité avec son univers déshumanisé, tout au moins virtuel, avec un mélange de technologie moderne et de paysage en pleine nature. Quelque part, je suis plutôt circonspect: La série me rappelle dangereusement Bônen no Xamdô, très propre, très prometteur mais finalement sans âme et vite oublié.

Fractale

excellentMahô Shôjo Madoka Magica

Le titre annonce la couleur avec un nouveau personnage à rajouter à la longue lignée des magical girls. Si en plus, vous avez aperçu le nom du studio Shaft dans les crédits, plusieurs d'entre vous  aurons le réflexe de passer directement leur chemin. Cependant, il faudrait s'attarder un peu sur ce titre.

La trame du scénario suit la norme avec la mascotte de service qui peut transformer les petites filles en magiciennes pour qu'elles aillent combattre les sorcières et sauver les humains innocents. Rine d'étonnant mais vous avez rapidement une ambiance différente des Creamy Mami ou autres Pelshia. Quelque part cela rappelle le gap entre le petit chaperon rouge de Disney et la version germanique, beaucoup plus sombre.

Les animateurs retranscrivent le visuel des mondes horrifiques à l'aide de scrapbooking, qui donne une touche particulière non seulement aux décors mais aux monstres.

Ici, il n'y a pas une mais plusieurs magical girls, qui sont enrôlées pour combattre les forces du mal, avec des rivalités, des mises en garde et des drames. Nous sommes loin des histoires de coeur qui parsèment en général ce genre d'histoire et plongeons plus dans un style finalement plus shônen, voir horreur seinen, au delà de l'aspect frou-frou pendant les combats.

Contrairement à Fractale, nous sentons certes une réutilisation des codes existants, ceux des magical girls, mais pour mieux les dépasser, voir les casser. Il reste à voir si la série tiendra la distance, au delà des bonnes intentions de départ.

Mahou Shoujo Madoka Magica

 

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 27/01/2011 à 00:37
    Hikaru-san a dit

    L'image de Freezing est vraiment représentatif de cet animé : des combats et des vêtements déchirés aux endroits stratégiques . Cependant j'ai trouvé l'introduction de l'univers mal raconté, si bien que je n'ai absolument rien compris au background.

    Sinon j'ai été réellement enthousiasmé par Hourou Musuko ( Une petite touche d'Honey and clover et Aoi hana ) et Mahô Shôjo Madoka Magica dont la fin du troisième épisode annonce une intrigue beaucoup plus tourmentée.

    Beelzebub m'a fait revenir 15 en arrière et c'est déjà une réussite .
    Pour Gosick, je reste un peu circonspect devant le manque d'inventivité de la première enquête nettement en deçà de certaines histoires de Conan ou Sherlock Holmes, mais ce n'est que le début. A suivre
    Enfin, Fractale est une grosse interrogation. J'attends d'en voir plus pour me prononcer .

  2. Le 19/02/2011 à 00:25
    Dans L'Antre de la Fangirl, il a été dit

    [...] Anime de l’hiver : Partie 1 – Partie 2 [...]

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