Animint

  Anime & manga

 
 
“Animint traite des dessins animés japonais et du manga. Outre ce blog, le site comporte plusieurs milliers de pages de texte illustré.”

Les anime de l'hiver 2010 (2/2)

Par le :: Découvertes

series , 2010 , animes

Suite et fin du panorama des anime de l'hiver 2010, avec Chu-bra, Ladies versus Butlers!, Baka to Test to Shôkanjû, Omamori Himari, Hanamaru Kindergarten et Katana Gatari. Je fais en revanche l'impasse sur plusieurs suites ou spin-off de séries existantes, telles que Weiss Survive R, Heart Precure, Hidamari Sketch Hoshimittsu, ou encore Harukanaru Toki no Naka de 3 - Owari Naki Unmei

Chu-bra, avec un titre pareil, annonce tout de suite la couleur dès les prémices du premier épisode. Nayu Hayama est une future styliste, fana des sous-vêtements pour tester personnellement les collections les plus osées sous son uniforme de collégienne. Elle fait également une fixation sur ses camarades qu'elle prend pour des mannequins libre service. Bref, sous couvert d'encensement de l'amitié, les scènes de fan service s'enchaînent, sur un faux rythme.

Ladies versus Butlers va encore plus loin et la première image est déjà une situation compromettante où Hino, le personnage principal se retrouve allongé sur une jeune fille, dont il tâte la poitrine opulente. Le semblant de scénario se déroule dans une école renommée, qui forme les futures gouvernantes et majordomes. Le premier épisode laisse plutôt penser qu'il n'y a que des filles mais quelques garçons traînent effectivement dans les parages.

Hino Akiharu est un garçon peu avenant avec sa cicatrice sur le visage, mais il vient pour intégrer l'établissement de prestige. Son arrivée est remarquée et il effraie malgré lui les filles qu'ils croisent, quand ce ne sont pas de malencontreux accidents qui le font passer pour un pervers. Il est finalement pris en charge par une élève senior qui calme le jeu. En revanche, Hino s'aperçoit que la fille qui l'a tiré de ce mauvais pas n'est autre que Saikyô Tomomi, une camarade de classe qui le torturait sans cess quand ils étaient ensemble en primaire. Sous ses couverts de jeune fille bien élevée, Saikyô dissimule toujours le même tempérament.

La série est tirée d'un light novel, dont la tendance coquine est reprise dans l'anime avec moult positions suggestives, une avalanche de filles diverses et variées pour constituer un harem fourni, sans oublier les étalage de poitrines nues pendant les scènes bains. Vous voyez le genre.

Baka to Test to Shôkanjû  est dans la lignée des séries frapadingue en partant d'un concept vidéo-ludique: Les élèves du lycée sont répartis par niveau dans des classes : Les plus brillants sont dans la classe A tandis que les cancres sont mis dans la dernière classe, la classe F. Les élèves de classe A ont droit a toutes les équipements, tandis que les classes suivantes ont droit à moins en moins de confort, au fur et à mesure que nous descendons dans la hiérarchie. La classe F se retrouve dans une salle en piètre état avec des tables basses en ruine, en guise de bureau.

Cependant, le bâtiment se double d'une interface virtuelle qui transforme l'espace en jeu vidéo géant, où les avatars des élèves peuvent s'affronter. La force des élèves aux combats virtuels est proportionnelle à leur connaissance et ils peuvent refaire le plein de points de vie en passant des examens de rattrapage.  Dans ce contexte, les classes entières peuvent se lancer des défis et l'enjeu est notamment l'accès aux équipements.

Le concept principal est peu avenant mais le début de la série a du charme avec des personnages mabouls, qui sorte des sentiers battus. Aucun ne se prend au sérieux et pour ma part, c'est l'une des rares séries de ce genre qui a réussi à attiré mon attention. La séquence des garçons terrassés pendant les rendez-vous amoureux est bien trouvée, ainsi que les plans de stratège qui tombent à l'eau.

Pourtant, le rythme s'essouffle déjà au bout d'une poignée d'épisodes, qui se de moins en moins des histoires classiques qui se déroulent dans un lycée lambda. L'environnement high tech et les règles originales sont de plus en plus délaissés.

Omamori Himari arpente des chemins plus traditionnels. Yûto Amakawa a perdu ses parents il y a 7 ans et depuis, son amie d'enfance Rinko Kuzaki prend soin de lui, tout en jouant les tsundere de service à son égard. Yûto porte toujours un talisman autour du cou, un souvenir de sa grand-mère plus qu'autre chose. En fait, le porte bonheur protège Yûto des forces maléfiques, qui voudraient bien se débarrasser du descendant d'un des plus puissants pourfendeurs de démons.

Le garçon rencontre un jour Himari, une jeune fille bien pulpeuse qui se montre tout de suite très entreprenante. Elle pénètre carrément dans son lit, en tenue très légère et sous sa véritable apparence : C'est une fille chat, au grand damne de Yûto, qui est justement allergiques aux poils félins. Hamari révèle qu'elle est un démon, dont la mission ancestrale est désormais de protéger Yûto avec son sabre, car le talisman qu'il porte a perdu de sa force au fil des années.

La petite vie tranquille de Yûto est chahutée par la présence de ce nouvel animal de compagnie, qui vient s'insérer dans sa classe, sous apparence humaine, suscitant la jalousie de Rinko.

Pas grand-chose à dire sur cet anime qui se situe dans la lignée des shônen ordinaires, tiré d'un manga commencé en 2007 et toujours en cours. Vous y trouvez quelques traces de fan service, sans sombrer dans des délires sans queue ni tête, tout au moins, jusqu'à présent.

Hanamaru Kindergarten est inspiré du manga éponyme, également commencé en 2007 et toujours en cours de publication au Japon. Le titre fait un parler de lui car la production est assurée par le studio Gainax et la réalisation est conduite par Seiji Mizushima, qui a dirigé les équipes de Bones sur la première série de Fullmetal Alchemist et travailler pour Sunrise pour réaliser les volets de Mobile Suit Gundam 00.

Comme son titre le laisse penser, le récit se déroule dans la cadre d'un jardin d'enfants, où exerce un professeur débutant, Naozumi Tsuchida, accroc aux jeux vidéos le soir et enclin à arriver au travail en retard le matin, malgré une bonne motivation. Il est le seul homme au milieu de collègues féminines et il a le béguin   pour l'une d'entre elle, Nanako Yamamoto, une jeune femme charmante, qui est à cent lieux de penser qu'on puisse tomber amoureux d'elle.

Parmi les enfants, se trouve la petite Anzu, la fille d'une sempaï de Tsuchida à l'époque du lycée.  Anzu se fait de nouvelles amies au sein du jardin d'enfants, Koume, toute timide et Hiiragi, très savante. La gamine est éprise de son professeur et bâtit des plans sur la comète pour attirer son attention mais toujours en vain. Je reste sceptique sur ce genre d'histoire.

Katana Gatari, le dernier anime de la liste, a un format original, avec 12 épisodes prévus de 50 minutes environs et un rythme de diffusion à la télévision d'un épisode par mois, soit un an au total pour voir toute la série.

L'histoire se déroule au temps des samouraïs avec une situation improbable, où Shichika Yasuri et sa soeur, Nanami, vivent sur une île déserte depuis 20 ans. Ils ont été exilés avec leur père, décédé depuis peu et qui était la tête de l'école Kyotô. Ce dernier maîtrisait un art martial capable de rivaliser à mains nues avec les techniques de sabre.

Shichika a hérité des connaissances guerrières de son père et il est devenu une force de la nature, tout en manquant cruellement de connaissances sur le monde extérieur. D'ici à le comparer avec tarzan, il n'y a qu'un pas, si ce n'est qu'à défaut de savoir-vivre, il s'exprime correctement et il a l'air de savoir lire et écrire.

Dans ce décor, débarque Togame, une jeune fille qui se présente en tant que générale stratège du shôgun et qui cherche à recruter Shichika, afin de retrouver et rassembler 12 sabres légendaires. Un seul sabre eux suffit à battre des milliers d'hommes et donc à défier le pouvoir central.

Togame est acculée car les autres personnes compétentes à qui elle a fait appel avant, l'ont toutes trahie. Appâtés par l'énorme valeur pécuniaire des sabres, certains ninjas véreux ont détourné les armes pour leur propre compte, tandis qu'au contraire, des samouraïs droits et imbus par leur honneur, n'ont pas pu résister au fait de posséder enfin un des sabres légendaires. Mus par quelque poison maléfique issu des sabres, Ils ont été incapables de s'en défaire au profit de leur suzerain.

Après ses échecs précédents, Togame a donc cherché un autre candidat idéal pour l'aider dans sa mission et son choix s'est porté sur l'héritier de l'école Kyotô. Reste le plus dur, à savoir convaincre un garçon, qui vit coupé du monde et des soucis, et qui n'a aucune envie de quitter son île.

Le dessin des personnages, repris par Tsuyoshi Kawada pour l'anime, est inhabituel et peut vous faire fuir, notamment avec ces yeux et ces nez particuliers, qui donnent un air nostalgique des grands films de la Toei des années 1960. En revanche, dès la première seconde, vous devriez tout de suite remarquer la bande originale. Si les génériques sont agréables mais sans surprise, les musiques de fond sont exceptionnelles, même si venant de Taku Iawasaki, c'est attendu: Il a déjà brillamment composé pour d'autres anime, tels que Ruronin Kenshin, Gurren Lagann, Kekkaishi, Kuroshitsuji, Read or Die ou encore le film Origine.

Le récit s'inspire encore d'un roman d'Ishin Nisio, le même auteur que pour Bakemonogatari, ce qui laisse présager une intrigue sympathique. Pour un titre d'action, le rythme est équilibré avec une mise en scène qui se permet de longues scènes de dialogue. Le scénario comporte aussi quelques fantaisies mais avec beaucoup moins de divagations que dans Bakemonogatari. Cela se rapproche plus d'une certaine poésie, malgré quelques passages abrupts, où des personnages sont quand même tués. Les traits humoristiques récurrents permettent de conserver une atmosphère légère.

Quelque part cela rappelle l'impression perçu devant la découverte Kaiba, qui ne paye pas de mine au premier abord, surtout graphiquement, mais qui se révèle ensuite excellent, même si Kaiba est vraiment un cas extrême par rapport à Katana Gatari.


Katanagatari

Discuter de ce billet sur le forum - - Laisser un commentaire »

Cet article vous a plu?

Faites-le connaître ou votez pour cet article sur les sites suivants :

  • anime manga aggregator sama
  • Partager sur del.li.cious
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Google

Commentaires sur ce billet:

  1. Le 27/02/2010 à 02:28
    Jevanni a dit

    On ne parle pas de Durarara!! ? Il fait pourtant partit de cette saison et vaut plutôt le coup, non ?

  2. Le 27/02/2010 à 02:29
    Jevanni a dit

    Ah non j'ai zappé l'article d'avant, je m'en excuse.

  3. Le 27/02/2010 à 09:32
    Pazu a dit

    @Jevanni: A l'exception de Katana Gatari où fallait juste attendre un peu pour avoir une idée de ce que cela vaut, j'ai eu plus de mal à me motiver pour écrire sur les autres titres, qui sont dans ce 2ème article et non pas dans le 1er billet, qui remonte maintenant à 3 semaines. Les séries valables sont effectivement concentrées dans l'article d'avant.

  4. Le 28/02/2010 à 00:58
    cdt a dit

    Tu te fais du mal Pazu.
    Katanagatari est en effet le titre à retenir dans cet article. Je pense qu'en plus du design (que j'adore personnellement) les longues phases de dialogue peuvent également repousser, du coup, il ne reste plus grand monde pour apprécier la série :v

  5. Le 07/03/2010 à 22:46
    hikaru-san a dit

    @Pazu : Je me disais que ca faisait pas mal de temps depuis le dernier billet.
    C'est vrai que donner ses impressions sur certains animés , dont le contenu est inexistant, est une énorme performance.
    faisons une énorme hola pour Pazu. Chapeau .

    Ladies VS Butler :L'héroïne va t'elle réussir à prendre conscience que cette coupe est ridicule ( un miroir serait peut-être une solution ) . Le héros réussira t'il à tenir un épisode sans tomber malencontreusement sur les atouts de Madame Drille.
    Toutes ces questions trouveront peut-être à une réponse d'ici la fin de l'animé. ( Apparemment, on va vers un triangle amoureux pour la suite, ça ne m'inspire guére.)

    Chu-bra : C'est quoi ce truc .Est-ce un animé éducatif ou une série pour gros pervers .Une succession d'épisodes fabuleux qui sauront rassembler de manière unanime tous les fans de la planète , grâce à son thème principal particulièrement novateur et accrocheur. On tient l'animé qui restera dans la mémoire d'au moins 2 personnes . ( Je ne suis pas une femme et je n'ai pas encore de petite fille mais j'ai pris deux trois notes)
    Je tiens enfin le successeur du mythique "il était une fois la vie ", enfin je crois .

    Baka to Test to Shôkanjû : Un animé comique, qui ne l'est pas vraiment , un nouveau concept ?

    Omamori Himari : Pas grand chose à dire. Je vais essayer de le regarder en tournant mon écran ou en accélérer. Ce sera peut-être plus intéressant

    Hanamaru Kindergarten : je voulais croire à un nouveau Ichigo Mashimaro mais on en est très loin. Heureusement, l'arrivée de nouveaux personnages dans les derniers épisodes brise un peu la monotonie.

    Katana Gatari : Un oubli, j'étais trop occupé à regarder les autres merveilleux animé de cette vague . Je vais rectifier.

    Au final que des perles dans cette vague ( Sinon il y'a Gurren Lagann qui passe sur Mangas en ce moment )

Ajoutez votre commentaire:

Merci de bien vouloir soigner votre orthographe et de proscrire le style SMS.


Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

 

↑ Haut de page