Ce dimanche 8 novembre avait lieu la 12e journée Samurai Japon à Paris, plus exactement dans les pavillons de Bercy, à quelques mètres des boutiques de Bercy Village. Il s'agit d'un événement gratuit organisé sous la conduite de bénévoles japonais et dont la surface s'apparente à un petite convention plutôt qu'à une grande messe du genre Japan Expo.

À l'extérieur se se trouvaient quelques stands essentiellement tournés vers la restauration ou la dégustation. La manifestation a ouvert ses portes un peu avant midi et a tout de suite enchaîner sur un kagami wari, une cérémonie du saké, qui consiste à briser le couvercle du tonneau. Une fois le tonneau ouvert, tout le monde a eu droit à son petit verre de saké.

Sur place, il était possible d'acheter des bentô ou bien de prendre un assiette de yakisoba ou une part d'okonomiyaki préparés sur place. Un deuxième stand proposait du saké, des amuses gueules et des fraindises, tandis qu'une troisième étale était entièrement dédié à faire découvrir le riz Kinme Mai en proposant une petite dégustation gratuite et surtout une tombola : Il y avait en jeu 15 sacs de deux kilos et 15 sets de riz précuits. J'ai été l'un des heureux gagnants des sacs de 2 kilos de ce riz haut standing. J'ai aussi eu droit à une good Persona 3 et un ling de bain en répondu à sondage ultra rapide.

Sinon, dans le bâtiment, la première salle est réservé à d'autres stands, qui vendaient divers produits artisanaux, tels que des jouets en bois.

Cette année, se trouvait également le Linea Liner, une réplique minuature du train japonais à sustentation magnétique qui a battu le record du monde de la vitesse sur rail,  à plus de 600 km/h.

Les associations proposaient également un stands de tir à l'arc digne des kermesses, avec des lots à la clef.

Vous ne passez pas cependant à Samurai Japon pour les étales mais plus pour les spectacles qui s'enchaînent toute l'après-midi dans l'autre grande salle, qui comporte une scène et un écran où étaient projetées des photos avec une narratrice pour commenter depuis la régie.

La sono faisait malheureusement que la voix n'était pas très intelligible, ce qui est dommage car un effort était fait pour introduire chaque prestation. Le spectateur pouvait apprécier les danses et les jolis costumes, mais une introduction spécifiait bien le thème à chaque fois, que ce soit le conte de d'Anchin et Kiyohime, la belle époque des Samouraï ou une histoire d'amour à Kyoto.

C'est la 3e fois que j'assistais à cet événement culturel mais aussi la première fois depuis 3 ans. Les organisateurs font très peu de publicité, du moins en ligne, et même si je sais que le rendez-vous est toujours aux alentours de novembre, je le rate facilement. Sur le site officiel, il n'était même pas marqué l'heure d'ouverture de la manifestation. D'un autre côté, la relative discrétion permet de conserver une bonne convivialité qui disparaîtrait rapidement avec plus de visiteurs.

Hormis le groupe Tinörks, qui nous a gratifié d'un concert de musiques d'ambiance, d'autres associations franco-japonaise étaient en renfort pour la partie de démonstration de sabre ou de yosakoi. Je trouve que cela affaiblit un peu la touche authentique qu'il y avait avant, quand la majorité des intervenants faisait spécialement le déplacement depuis le Japon pour l'occasion.

Par rapport aux éditions précédentes, j'ai pu sentir des moyens moins importants en regard du programme de spectacles qui se concentraient aussi sur une troupe restreinte, multi tâche.

Malgré cela, je suis toujours agréablement surpris de voir un renouvellement des thèmes malgré quelques constantes, même si le programme 2015 était moins étoffé que lors des éditions des autres années auxquelles j'ai pu assister.