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Les anime de l'été 2014 (2/3)

Par le :: Découvertes

animes , saisons , 2014

Je continue le tour d'horizon des nouvelles séries de l'été 2014 avec cette fois-ci Rokujyôma no Shinryakusha!?, Shônen Hollywood - Holly Stage for 49, Sabagebu!, Free! Eternal Summer, Gekkan Shôjo Nozaki-kun, Glasslip, Sword Art Online II, Zankyô no Terror Shirogane no Ishi Argevollen et Aldnoah Zero.

badRokujyôma no Shinryakusha!?

Kôtarô Satomi a jeté son dévolu sur la chambre 106 de la pension Corona, dont le loyer défie toute concurrence et qui est donc idéal pour un lycéen aux faibles revenus comme lui. Il n'est cependant pas seul dans sa pièce et Sanae Higashihongan, une fille fantôme tente de l'effrayer pour le faire partir. Kôtarô n'y prête guère attention, si ce n'est que, suite à un accident sur le chantier archéologique où il travaille, il est désormais capable de voir et communiquer avec Sanae, alors que les humains habituels sentent juste sa présence, d'habitude.

Le garçon et la fille fantôme commencent à se disputer au sujet de l'occupation de la chambre mais ils sont rapidement interrompus par diverses intervenantes venues revendiquer les lieux pour des raisons diverses et variées : Yurika Nijino est intéressée par le fort taux de magie sur place, tandis que Tulip est une princesse de l'espace qui doit faire ses preuves en s'emparant de la chambre 106, et que Kiriha Kurano est une descendante d'un peuple souterrain qui vient reprendre possession des lieux. Tout ce beau monde entre dans une compétition intense, sous l'arbitrage de Shizuka Kasagi, la gouvernante de la pension, crainte par tous.

Hasard du calendrier, la série arrive juste après Nanana's Buried Treasure, dont la situation débute justement par un étudiant qui vient occuper un appartement hanté par une fille fantôme aussi. La comparaison s'arrête cependant là, car en un seul épisode, Kôtarô voit l'ensemble de son harem arriver et partir pour se chamailler pour la suite de l'histoire, le tout dans un climat burlesque.

Rokujyôma no Shinryakusha

badShônen Hollywood - Holly Stage for 49

Kakeru Kazami était en train de travailler comme serveur quand un impresario vient se présenter à lui et l'invité à entrer dans une troupe musicale, les Shônen Hollywood. À 17 ans, avec quatre autres garçons, il se retrouve à devoir étudier la comédie, le chant et la danse pour reformer un groupe d'idoles, digne de leur illustres prédécesseurs qui avaient connu un franc succès il y a 15 ans.

La troupe bishônen découvre les ficelles du métier et les vraies valeurs de la vie, mais il n'y a rien de palpitant à signaler dans les premiers épisodes, où le récit avance à pas de loup.

Shônen Hollywood - Holly Stage for 49

bofSabagebu!

Pour son premier jour au lycée Aogiri, un établissement pour jeunes filles, Momoka Sonokawa assiste à une scène surréaliste dans le train. Le vieux pervers sans gêne, qui la dérangeait est mis en déroute par une autre jeune fille qui le met en joue avec ses pistolets semi-automatiques et l'éjecte de la rame. Cependant, c'est sa sauveuse qui est arrêtée par les agents sur le quai, car jugée suspecte et dangereuse.

À l'école, Momoka recroise le chemin de la fille aux pistolets et la suit jusqu'à son club, spécialisé dans les affrontements à coup d'armes à air comprimé. Là, elle rencontre les différents membres : Miô Ôtori, la présidente du Survival Game Club, qui l'a donc tiré du pétrin dans le train et qui est une véritable égérie au lycée, Maya Kyôdô, une gravure idol à ses heures perdues et Urara Kasugano, qui est jalouse de toutes celles qui approchent de trop près Miô.

L'ambiance de Sabagebu est beaucoup plus déjantée et avec des thèmes plus variés que dans Stella Jogakuin C3 Bu, ma seule référence en termes d'histoire sur des clubs d'air soft, mais je n'accroche pas tellement jusqu'à présent.

Sabagebu!

okFree! Eternal Summer

Une nouvelle année scolaire commence. Au club Iwatobi, Haruka, Makoto, Nagisa et Rei commencent à s'occuper de la piscine en plain air, qui sera particable dans quelques semaines. Leur ami, Rin, est toujours au lycée Samezuka et plus que jamais motivé : Le voilà propulsé capitaine de l'équipe, suite au départ de Seijuro, maintenant diplômé. Face au relai quatre fois quatre nages d'Iwatobi, Rin peut compter sur de nouveaux renforts dans son équipe, dont l'arrivée de Sôsuke Yamazaki, son ami d'enfance et Momotaro Mikoshiba, le petit frère de Seijuro.

La deuxième saison de Free met tout de suite l'accent sur les physiques avantageux des jeunes athlètes mais il reste toujours les ingrédients essentiels dans ce mélange à la fois de compétition et de nonchalance. La réalisation est toujours aussi soignée chez Kyoto Animation et l'arrivée de nouveaux protagonistes permet de renouveler un peu l'histoire, qui évite de trop se cripser sur la rivalité sportive qui oppose Rin à Haruka.

Free! Eternal Summer

okGekkan Shôjo Nozaki-kun

Quand Chiyo Sakura trouve le courage de déclarer son amour à Umetarô Nozaki, un garçon robuste, qui respire la séreinité, elle s'emmêle les pinceaux et elle se retrouve finalement avec une dédicace de la part du lycéen. Elle ne saisit pas tout de suite pourquoi mais Umetarô l'invite à le suivre chez lui après les cours. Là, elle découvre que le grand gaillard dont elle s'est amourachée est un mangaka, qui signe des mangas shôjô sous son nom d'artiste, Sakiko Yumeno.

Elle s'aperçoit aussi qu'elle ne laisse pas indifférente son hôte mais pas du tout au niveau romantique. Le mangaka s'intéresse à son talent pour remplir les espaces à encrer en noir et suite à un quiproquo, il est persuadé que Chiyo veut devenir son assistante. Vue que la jeune fille est incapable d'exprimer clairement ses sentiments, elle se résout à devenir une assistante assidue et à jouer le rôle de la fangirl de Sakiko Yumeno. Cependant, cela lui permet de connaître l'univers d'Umetarô Nozaki et les diverses personnes qui gravitent autour de lui.

L'atmosphère est plaisante avec une comédie romantique vue du côté de la fille et des personnages originaux. Avec sa carrure, Umetarô Nozaki cache son talent qui permet d'écrire des histoires, où il semble tout comprendre des attentes du public féminin. Cependant, il n'a aucune expérience amoureuse alors qu'il excelle dans les récits imaginaires. Son autre assistant, Mikoto Mikoshiba, présente aussi un visage contrasté : Son allure de beau gosse bourreau des coeurs cache en fait une timidité quasi maladive devant les femmes. Son apport dans le travail du mangaka est surprenant avec aucune capacité à dessiner les personnages ou les décors mais il a un un don à embellir les scènes.

L'anime souffre néanmoins du format du manga d'origine qui fonctionne avec une succession d'histoires sur quatre cases. L'adaptation doit être trop linéaire, parce que je ressens cette structure dans les épisodes qui alignent une suite de gags et de chutes à  intervalles réguliers. Je n'avais pas ressenti cette même gêne dans Isshûkan Friends par exemple, également un yonkoma adapté en épisodes classiques.

Gekkan Shôjo Nozaki-kun

okGlasslip

Tôko Fukami profite des vacances d'été dans sa ville au bord de la mer du Japon. Ses parents tiennent une verrerie d'art et elle-même s'exerce en espérant suivre le même chemin que son père, qui la forme au métier. Elle en profite aussi pour voir régulièrement son groupe d'amis proches : Yanagi, Sachi, Yukinari et Hiro.

La quiétude de l'été est cependant perturbée par l'arrivée de Kakeru Okikura, qui vient poursuivre sa scolarité dans le lycée local et bien que plutôt introverti, il semble ouvertement s'intéresser à Tôko. En fait, il apprend à Tôko qu'il peut entendre des voix venues du futur er qu'elle-même a aussi des visions de scènes qui vont se produire. Jusqu'alors, la jeune fille avait ces visions mais elle n'avait jamais fait le rapprochement avec un quelconque pouvoir pour lire l'avenir.

Le style des personnages reflète la patte du studio P.A. Works ainsi que le soin apporté aux paysages qui sont tirés tout droit de la ville de Sakai. Le scénario nous propose des triangles amoureux dans les sens au sein de ses six personnages principaux, avec nous seulement des filles qui aiment des garçons et vice-versa mais aussi une fille qui en aime une autre. À cela se rajoute l'élément fantastique des prédictions mais le début de la série se focalise plus sur le côté romance et tranche de vie.

Glasslip

okSword Art Online II

Kazuto Kirigaya, alias Kirito dans Sword Art Online, coule des jours heureux avec Asuna, aussi bien dans le monde réel que dans le monde virtuel d'Alfheim Online. Cependant, il est appelé à l'aide par Kikuoka Seijiro, un membre d'une agence gouvernementale, qui lui rapporte des cas de décès suspects dans MMORPG virtuel axés sur les armes à feu, Gun Gale Online. Il demande à Kazuto de s'introduire dans le jeu pour enquêter et découvrir des indices pour confirmer ou infirmer la thèse, où il serait possible que quelqu'un puisse provoquer la mort réel des joueurs via le monde virtuel. Normalement depuis Sword Art Online, les périphériques ont été sécurisés pour éviter ce genre de problème.

Dans le jeu, Kazuto se retrouve avec l'apparence d'une jeune fille à cause de ses cheveux longs et une silhouette éfféminée. Il se fait courtiser par les joueurs masculins mais cela lui permet de prendre plus facilement contact avec une passante, Sinon, qui a un personnage de sniper. Les deux joueurs s'etendent bien et Sinon montre à Kazuto comment s'équiper pour débuter le jeu. Ce dernier a récupéré des caractéristiques élevées de son personnage dans les autres mondes virtuels, ce qui en fait un faux débutant dans Gun Gale Online.

Du point de vue du scénario, la situation rappelle l'arc Alfheim Online avec la découverte d'une nouvelle plateforme et l'apparition d'une nouvelle copine. Je n'avais pas aimé la fin en queue de poisson du premier arc de Sword Art Online et encore le moins le méchant de service dans le deuxième. Je n'attends pas grand-chose de l'intrigue sur les meurtres via l'univers virtuels mais Sinon présente un portrait intéressant – elle a la phobie des armes dans la vie réelle et Gun Gale Online lui sert de thérapie – et nous pouvons espérer qu'Asuna aura un autre rôle que celui de Zelda cette fois-ci.

Sword Art Online II

okZankyô no Terror

Arata Kokonoe et Tôji Hisami ont l'apparence de lycéens banaux mais en fait, ils forment le duo Sphinx, qui poste des vidéos sur internet pour défier les forces de Polices avec leurs devinettes avant de faire exploser leurs bombes. Leur premier coup d'éclat public n'est ni plus ni moins que la destruction d'une des tours de la mairie de Tôkyô. Pendant l'attentat, ils ont été surpris par Lisa Mishima, une jeune fille mal dans sa peau et victime de brimade au lycée où sont aussi les deux garçons. Elle devient leur complice mais dans un premier temps, Arata et Tôji se contentent de la surveiller et ils s'assurent juste qu'elle ne parlera pas. Au fil du temps, la surveillance prend de plus en plus le chemin d'un plan de sauvetage pour extirper Lisa de ses problèmes.

Pendant ce temps là, l'inspecteur Shibasaki semble être le seul adversaire valable au sein de la Police Métropolitaine pour contrer Sphinx.

La série était attendue car elle est réalisé par Shinichiro Watanabe, célèbre pour avoir dirigé Cowboy Bebop et qui est aussi le réalisateur en chef sur Space Dandy dont la deuxième saison a aussi commencé cet été. L'intrigue est classique avec visiblement des surdoués élevés tels que des rats dans un laboratoire et qui ont réussi à s'échapper puis qui veulent prendre leur revanche sur le gouvernement. Au bout de plusieurs épisodes, nous savons cependant peu de choses sur Arata et Tôji, sauf que l'un est aussi sombre que l'auteur peut être extraverti en apparence. Lisa a droit a un portrait plus précis mais au début de la série, elle s'affiche comme la victime qui se laisse porter par les événements – en gros la tête à claques de service. Ce qui fait que le rôle principal revient plutôt à Shibasaki. Cela me fait penser à Suisei no Gargantia, où le véritable héros est Chamber, le robot, et non pas Ledo ni Amy. Ce n'est pas désagréable mais c'est juste bizarre.

Zankyô no Terror

bofShirogane no Ishi Argevollen

Dans un monde, où les bleues et les rouges se battent…euh…je voulais dire où Arandas et Ingelmia s'affrontent, le pilote Tokimune Susumu est dans le camp d'Arandas et suit son unité qui bat en retraite devant l'ennemi qui a percé la ligne de front et qui a un meilleur équipement.

Envoyé en mission der reconnaissance avec son robot, le jeune soldat outrepasse ses ordres et se porte au secours d'un convoi pris pour cible. Pendant le combat, il est mis au tapis mais il s'en sort en utilisant le robot prototype que transportait le convoi, l'Argevollen, qui anéantit les mechas adverses. Parmi les survivants se trouve Jamie Hazaford, qui est désormais la seule représentante vivante de la société propriétaire de l'Argevollen, qui doit être livré à l'armée d'Arandas. Tokime est désormais en charge de le piloter, même s'il n'est pas le plus adroit dans la troupe, mais le prototype l'a enregistré comme son seul pilote à la première utilisation.

Cela respire le vu et le revu avec le héros inexpérimenté qui s'empare du super robot et qui va sauver la veuve et l'orphelin. L'héroïne n'est pas tellement plus charismatique mais les chefs le sont un peu plus finalement, avec une vision stratégique qui les honore. Le scénario est construit en ce qui concerne les mouvements de troupes et les batailles à mener, mais les personnages principaux sont plutôt fades.

Shirogane no Ishi Argevollen

excellentAldnoah Zero

L'histoire se déroule dans un univers parallèle, où les colons sur Mars ont hérité d'une technologie extra terrestre avancées, fondé un empire et guerroyé contre la Terre jusqu'à faire exploser la Lune, ce qui a conduit à un cessez-le-feu. Depuis, les populations sont sur le qui vive et sur la Terre, les lycéens sont formés à piloter des robots.

Quinze ans après le début de la trêve, la jeune princesse Asseylum Vers Allusia, a la lourde tâche d'effectuer une visite officielle sur la Terre et ainsi d'apaiser la tension entre les deux peuples. Cependant, le cortège officiel est victime d'un attentat et aucune personne de la délégation n'échappe aux missiles envoyés dessus.

L'attentat met immédiatement le feu aux poudres et les forteresses volantes martiennes déferlent sur les grandes métropoles sur la Terre. Leurs armes dépassent de loin les capacités des forces  terriennes, qui doivent battre en retraite partout.

Dans ce chaos, Inaho Kaizuka a pris place avec ses camarades dans un véhicule blindé qui tente de s'échapper de la ville de Shin Awara. Sa grande soeur, Yuki Kaizuka, appartient au forces mécanisés en poste dans la ville mais la garnison est vite mise en déroute par un seul mécha martien ultra sophistiqué dont les défenses semblent infaillibles. Pour s'en sortir, les lycéens vont devoir franchir cet obstacle.

L'univers imaginé par Gen Urobuchi (Fate/Zero, Psycho-Pass, Puella Magi Madoka Magica) reprend quelques recettes classiques telle que la structure féodale au sein des forces martiennes versus un commandement plus centralisé chez les forces terrestres, ou bien un triangle amoureux éprouvé avec deux prétendants dans des camps opposés. Dès le départ, nous sentons aussi des différences au sein des martiens, avec, entre autre, le troisème personnage central, le jeune Slaine Troyard, qui est un terrien mais dans l'armée de Mars, mais aussi ceux qui ont traîné dans le complot et ceux qui ne semblent pas être au courant. De ce côté, là, les frontières entre les factions sont plus floues et sont sans doute amenés à évoluer.

J'apprécie le héros, Inaho, qui n'hérite pas (encore?) d'un super robot pour affronter l'ennemi alors qu'il n'y connaît rien. C'est presque tout le contraire : Inaho utilise les moyens du bord et mène sa barque avec calme et sang froid, quitte à passer pour le futur dingue de service, tellement il n'éprouve aucune émotion. J'avais été franchement déçu par Suisei no Gargantia, et le film Rakuen Tsuihô - Expelled From Paradise – ne s'annonce pas tellement mieux, mais j'accroche bien à cette nouvelle histoire de Gen Urobuchi.

Aldnoah Zero

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