Ce mercredi après-midi, je suis passé à la boutique éphémère ouverte à Paris jusqu'à samedi, pour marquer les 15 ans de Good Smile Company. L'éditeur et distributeur japonais de figurines avait l'habitude de tenir un stand à Japan Expo, mais cette année leur décision a été de louer un espace avec 250 m2 à leur disposition, au sein de Paris, au 16 rue des Mimines, non loin de Bastille.

Sur le papier, la surface est plus conséquente qu'un stand à Japan Expo, avec une grande salle au rez de chaussé, complétée par un étage de 35m2 et un sous-sol.

À l'étage, les membres de Hobby Addict tiennent un stand en proposant aussi bon nombre de figurines et d'autres produits dérivés en occasion, juste à côté d'un petit espace consacré à l'univers GoodSmile Racing. C'est l'occasion de découvrir, entre autres, l'ensemble des Racing Miku, nendoroids, figma ou scales, sorties jusqu'à maintenant. Je pense que je me prendrai un jour la nendoroid Racing Miku 2015.

Au rez de chaussée, plusieurs vitrines ont été installées dans la salle et le couloir d'entrée, avec également des figurines exposées le long des murs. J'apprécie ce genre d'expositions qui donnent un  meilleur aperçu des statuettes qu'en photos, ce qui est utile pour se décider pour un achat, dans un sens ou dans l'autre.

La plupart des figurines montrées ne sont pas à la vente mais il faut dire qu'il y a pas mal de pièces rares parmi elles : Je citerai la Saber Alter, la Rin Tôsaka d'Unlimited Blade Works ou encore la Miku Love is War version DX.

Le sous-sol a l'air reservé aux activités et à la détente avec un mini buvette pour pouvoir se désaltérer en prenant un peu le frais. Cachés et coincé dans un coin, j'ai repéré les diorama montés pour les ateliers photos prévus en fin d'après midi. En revanche, je n'ai pas saisi s'il y avait d'autres animations sur les autres tables. Contrairement à l'impression des photos dévoilées avant l'ouverture de la boutique, l'espace au sous-sol fait vraiment exiguë et heureusement que j'avais consulté la page web sur le blog Good Smile Company pour savoir qu'il existait.

Si c'était pour cantonner l'atelier photo diorama sur 2 mètres carrés, autant leur réserver la même surface dans la salle principale, où ils aurons un peu plus de visibilité. Là, il y avait deux animateurs pour une seule personne qui avait pensé à apporter ses nendoroids à photographier.

Sur place, étant donné que le staff remontait d'en bas pour livrer les commandes, l'accès au sous-sol avait un air d'espace réservé, et je n'ai rien vu ni entendu quoi que ce soit qui invitait à s'y rendre et à participer aux éventuelles activités. Pourtant les gens qui s'agglutinaient au rez-de-chaussé en attendant de pourvoir acheter, avaient largement le temps devant eux pour faire autre chose, et sans doute, un peu beaucoup trop de temps au goût de certains.

Le but premier de la boutique est évidemment de vendre des figurines et comme à l'accoutumée, un bon nombre de personnes attendaient avant l'ouverture pour ce premier jour de vente. Les stocks sont limités et les modèles les plus prisées partent rapidement. Vers 17h, par exemple, les nendoroids Link version Majora's Mask, Chino et Umaru sont  déjà tombées en rupture. Avec les règle du premier arrivé, premier servi, il est logique d'avoir le rush à l'ouverture.

Pour la première boutique en 2014, j'avais attendu le 2e jour pour y aller plus tranquillement, et la 2e fois, pour celle installée rue Charonne en septembre 2015, je me souviens avoir vu beaucoup moins de monde à partir de 16h. C'est l'heure que j'ai visée cet après-midi pour venir, sachant que j'irai à Japan Expo les jours qui viennent et que je n'aurai pas forcément le courage de faire un détour au retour, le soir.

Le système pour gérer l'arrivée des clients est assez simple et habituellement efficace avec un ticket de passage et une fiche qui comporte les numéros des produits que vous souhaitez acheter et que vous cochez. Au départ, plus d'une centaine de produits étaient proposés dont les Snow Miku initialement sorties au Wonder Festival de cet hiver. Le hic, c'est vraiment le temps de traitement. En flânant du côté des ateliers et en prenant mon temps pour prendre les photos, je suis resté près d'une heure et demi, et pendant ce temps-là, en écoutant les numéros appelés, seule une quarantaine de clients ont été servis. Je pensais prendre une ou deux broutilles pour cette occasion, étant donné que les prix de la boutique sont compétitifs mais je me suis ravisé, faisant le calcul que j'aurai au moins une à deux heures d'attente et je n'ai pas été le seul à m'être découragé, à voir les rangées de numéros appelés sans plus personne.

Des gens motivés se plaignaient d'attendre depuis plus de 2 heures mais ils avaient encore quelques dizaines de numéros à attendre, quand je suis parti. Peut-être que ma mémoire me joue des tours – et je n'ai expérimenté le stand Good Smile Company à Japan Expo qu'une année – mais cela me semblait avancer plus vite. Je ne sais pas, il aurait peut-être été bien d'avoir du renfort au comptoir sans immobiliser en permanence quelqu'un pour la mini buvette, que peu de monde avait repéré de toute manière, même si dans l'absolu, c'est le genre de stand qui fait le meilleur bénéfice.

En conclusion, je n'ai pas été enthousiasmé par cette visite et c'est d'autant plus dommage, vus les moyens mis en œuvre pour offrir plus de surface et présenter de nombreux produits, mais si c'est pour avoir plus d'espace pour juste attendre, alors les couloirs de Japan Expo suffisent amplement.