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Les anime de l'hiver 2010 (1/2)

Par le :: Découvertes

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J'aborde aujourd'hui de nouvelles séries qui ont commencé depuis quelques semaines déjà au Japon, à savoir Seikon no Qwaser, Ôkamikakushi, Nodame Cantabile - Finale, Cobra the Animation, Durarara!, Dance in the Vampire Bund et So-Ra-No-Wo-To.

Le manga de Seikon Qwaser paraît déjà en France, sous son titre international, Qwaser of Stigmata, depuis plus d'un an. Le dessinateur, Kenetsu Sato, est également celui des mangas My  Hime et My Z Hime. Dans Qwaser, différents clans religieux se déchirent pour mettre la main sur une icône, au sein d'un conflit qui touche désormais l'école Saint Mikhailov et notamment 2 de ses élèves, Mafuyu et Tomo. Elles font la connaissance de Sacha, un garçon taciturne, d'origine russe. Celui est un Qwaser, un guerrier capable de manipuler les éléments, l'acier en ce qui le concerne. Il se dresse contre les adeptes d'une secte qui détiennent également des pouvoirs et tentent de s'infiltrer dans l'établissement.

L'intrigue est plutôt classique avec le présence du beau gosse ténébreux qui se chamaille avec l'héroïne, bien vite dépassée pendant les combats. La particularité, dans cette mode Queen Blade, est de voir – "deviner" est plus juste – le guerrier recharger sa jauge de pouvoir en tétant directement au sein des jolies filles. Son critère de beauté canon tend à considérer si la fille est une bonne laitière ou pas, et il n'hésite pas à tâter et sous peser les poitrine pour se faire une idée, le plus sérieusement du monde.

Ôkamikakushi traite son sujet avec moins de fan service. Le jeune Hiroshi Kuzumi emménage dans une nouvelle ville, avec sa soeur handicapée et son père, un écrivain. Sa nouvelle voisine, Isuzu Tsumuhana, lui tombe carrément dans les bras dès leur première rencontre. A l'école, il est accueilli bras ouverts par les autres élèves, à l'exception peut être de Nemuru Kushinada, qui jette un froid sur la classe à chaque fois qu'elle intervient. Les premiers jours s'écoulent paisiblement pour Hiroshi et sa famille mais des événements mystérieux se déroulent la nuit. Des personnes disparaissent sans laisser de traces, sans que personne ne s'en émoi en ville.

Inspiré d'un visual nouvel, dans la lignée d'Higurashi no naku koro ni, l'histoire prend son temps. Les premiers épisodes sont plutôt constitués de scènes champêtres ennuyeuses, avec quelques sauts pour dévoiler des brides du mystère. Difficile de savoir si l'intrigue va valoir le coup ou si le soufflé va retomber. A part les exécutions nocturnes, la mise en scène manque de punch et la sauce a du mal à prendre malgré les efforts pour faire monter la pression.

Nodame Cantabile est une valeur sûre après un première série entière et un deuxième volet sur Paris, très court. Je me souviens d'un très bon avant dernier épisode et du coup, plus trop de la fin proprement dit de la 2ème saison. Nodame Cantabile Finale reprend le duo Chiaki Nodame à Paris, en train de poursuivre leur parcours, l'un à la tête d'un orchestre et l'autre dans une école de musique auprès de professeurs prestigieux.

La nouvelle saison reprend les mêmes formules avec le comportement atypique de Nodame, qui fait sourire ou bien les interludes musicaux qui fait découvrir les morceaux de musique classique. L'ambiance générale me semble en revanche beaucoup plus sérieuse, avec des personnages qui mûrissent et des situations délicates à gérer. A suivre, donc.

Autre grand classique, Cobra fait son retour dans une série télévisée alors que ses nouvelles histoires ont connu des adaptations récentes en OAVs. Les détracteurs trouveront l'anime mal ficelé sans oublier l'univers ultra kitsch. Non seulement, le personnage se montre plus macho que jamais, avec son éternel cigare et son psychogun mais le scénario traînent des vieilleries dignes de la série de 1982, tel que le dictaphone à cassette.

D'un autre côté, malgré sa qualité technique et son âge, l'ancienne série continue à être regardable, notamment grâce à ses histoires originales, ce qui est loin d'être le cas de beaucoup de titres de l'époque. L'opus de 2010 réussit à conserver cette qualité, avec ses successions de récits en un ou plusieurs épisodes. La première histoire est un peu poussive, avec un air de déjà vu. La seconde, confère quelques détails originaux, avec ce mélange plaisant anachronique entre la science fiction et les légendes anciennes.

Je me suis intéressé à Durarara! pas parce qu'il s'agit du même auteur de roman que pour Baccano mais à cause de la participation de  Suzuhito Yasuda au character design original. Il est l'auteur du manga de Yozakura Quartet, que j'ai apprécié plus à cause du charisme de ses personnages, que de son intrigue ou même de son univers.

Durarara! se démarque des autres productions en cours de diffusion, avec une mise en scène spéciale, bien servie par des personnages frappadingues. Le début se résume à l'arrivée de Mikado Ryûgamine à Ikebukuro, où il retrouve son complice d'enfance, Masaomi Kida, qui l'initie à la vie et aux dangers du quartier. L'ensemble est un tableau édulcoré entre les combats et les meurtres sauvages, les phénomènes paranormaux, les êtres surnaturels et les romances à l'eau de rose.

Le titre présente une originalité dans son concept mais il est difficile de conclure que l'histoire va suivre un scénario digne d'intérêt. Un soin certain est quand même apporté pour cerner les différents personnages, au fil des épisodes, en les faisant découvrir sous des angles différents. Par exemple, vous finissez par découvrir une once d'obscurité dans Masaomi, le lycéen toujours enjoué.

Dance in the Vampire Bund surfe sans doute sur le succès des histoire de vampire avec une entrée abrupte: Le premier épisode révèle l'existence des vampires en chair et en os, à la télévision, après une attaque en direct. La suite est l'annonce d'une demande de création d'un état indépendant, réservé aux vampires, sur une île artificielle, à l'intérieur du Japon. Leur chef est une princesse, à l'apparence juvénile physiquement mais d'âge mûre.

L'intrigue joue sur les différentes rivalités qui existent entre les factions et les complots qui visent la princesse. Un autre pan du scenario repose aussi sur les relations de la femme prisonnière de son corps d'adolescente, avec son garde du corps. C'est tout à fait une partie du dilemme abordé  dans le film Entretient avec un vampire, où le personnage joué par Kirsten Dunst n'a aucun espoir de séduire l'être qu'elle aime mais qui ne la voit que comme une petite fille. Je ne suis pas fan des dessins ni des combats gores mais le premier épisode démontre un effort pour essayer d'être original.

So-Ra-No-Wo-To surprend en revoyant des personnages avec les mêmes traits que ceux de K-On, et parfois le même caractère! A cela vous pouvez rajouter que la musique a sa place dans So-Ra-No-Wo-To, où au moins 2 des personnages jouent d'un instrument. La cadette Kanata Sorami, jeune clairon, est mutée dans un fort isolé près de la frontière, aux contreforts d'une région désertique. L'endroit est d'autant plus tranquille que la paix règne désormais sur le pays et le fort n'est occupé que par 5 femmes soldats en tout, avec un ravitaillement défaillant et un char en continuelle réparation.

Filicia Heideman, la responsable hiérarchique de la place a adopté des règles très souples pour guider sa petite troupe, où les grades ne sont pas utilisés mais d'un autre côté, elle tient un semblant de discipline en continuant les divers exercices de combat. La majorité du temps est cependant réservé à vivre au quotidien, sans que trop se souvenir qu'il s'agit d'un groupe de militaires, en les voyant faire leurs courses ci et là dans la ville adjacente au fort.

L'intérêt de suivre l'anime est loin d'être certain avec des épisodes plein de bon sentiment et des situations ridicules, où les cadettes font tout un pataquès d'un fantôme qu'elle défie dans une aile du château, chargées comme des mulets. En revanche, la qualité de la série retient l'oeil. Les paysages conçus par le directeur artistique, Masatoshi Kai sont tout simplement sublimes. Ah la ville, quelle ville! Ce monsieur Kai a une filmographie impressionnante: Il est au crédits des décors sur  Akira, les 2 films de Ghost in the Shell, le Château Ambulant, Jin Roh, Metropolis et Millenium Actress, pour ne citer que les plus connus. D'autres petits plus enrichissent l'anime tels  que la scène de la rencontre de Kanata avec son modèle, qui lui a donné sa vocation, les différentes traditions ou encore la fameuse mélodie.


So-ra-no-wo-to

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 08/02/2010 à 21:50
    le gritche a dit

    Courageux rapprochement sur Entretien avec un Vampire et les personnage superbement peints d'Anne Rice, mais tu as oublié de préciser: lisez la chronique des vampires !

  2. Le 14/02/2010 à 23:55
    hikaru-san a dit

    Mukya .Nodame Cantabile-finale est L'anime que j'attendais le plus .j'espère voir une fin qui correspondra à mes attentes : une représentation avec Chiaki à la baguette et Nodame au piano, ce qui serait un final en apothéose .

    Ôkamikakushi : Pas grand chose à signaler, et puis j'ai beaucoup de mal avec les héros androgynes . Personnellement, je me force à regarder les épisodes en attendant que l'intrigue commence et que la tension s'installe . ( le dernier épisode en date est plus intéressant )

    Dance in the Vampire Bund: Un animé que je regarde avec attention . A noter la polémique nait du simulcast de Dybex et ses trads réalisées par des fansubbeurs .

    Durarara ! : Le second épisode m'a convaincu ( ouais je suis en retard, mais je préfère le regarder en VOSTF chez Dybex )

    So-Ra-No-Wo-To: Autant les décors sont à tomber par terre,mais pour le reste . Néanmoins, j'ai apprécié le dernier épisode dans lequel on nous montre l'histoire sous différents angles

    Cobra the Animation : Bon, je vais me faire maudire par tous les fans mais je n'ai jamais accroché à Cobra . Pourtant le théme de la science-fiction, les jolies filles et l'ambiance général sublimée par les musiques de Kentarō Haneda ( Macross ) , ca devrait me plaire . Je vais retenter l'expérience mais avec la série d'origine avant de passer à celle-ci .

    on va finir avec le poids lourd de cette fournée : Seikon no Qwaser . Un concept de fou ( Donner le sein au héros, Quelle bonne idée ) Un animé éducatif qui nous montre que le calcium est indispensable au fonctionnement de l'organisme . A montrer dans toutes les écoles et en version non censuré ( sinon il n y 'a pas grand intérêt, déjà qu'il n y en a pas beaucoup au départ )

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