Animint

  Anime & manga

 
 
“Animint traite des dessins animés japonais et du manga. Outre ce blog, le site comporte plusieurs milliers de pages de texte illustré.”

Délaissement, ravissement et légèreté du webmestre

Par le :: Webmastering

webmastering , 2017

Suite au nouvel état d'âme de blogueuse de Morgan que j'ai pu lire sur Aftermangaverse, j'ai opté pour pondre un article ici sur la motivation, plutôt que de me contenter d'un commentaire sur son site. Le sujet est récurrent et je vais finir par le considérer comme un marronnier après 12 ans de blog - et très bientôt 21 ans de site web Animint. J'avais déjà abordé le sujet pour Animint, puis pour les blogs en général et j'avais fait quelques rappels après la fermeture du forum JapaFigs sans oublier l'impact des médias sociaux.

Motivation

Twitter et Facebook sont sonvent mes points d'entrées en pratique pour accéder aux articles des autres blogs, même si pour ces derniers, j'ai une vue plus précise via Aggregator Sama. Après, chaque jour, je n'ai pas forcément envie d'aller lire un article – et donc d'utiliser un lecteur RSS pour ça - et c'est juste parce que je vois un lien passer que je clique dessus en me disant tiens pourquoi pas. Le côté étrange est que même si je suis un site sur les deux réseaux, je ne vois pas passer leurs annonces de la même manière. Pour Buta-connection, je vois en général d'abord les articles sur Facebook avant d'aller retwitter le tweet équivalent que j'ai manqué. Pour After Mangaverse, je vois d'abord les tweets. Allez savoir pourquoi...  

Pour revenir à mes réflexion sur la motivation, j'ai écrit certains de ces textes il y a plus de 5 ans mais je suis toujours d'accord avec leur contenu, alors que pas mal d'éléments ont bougé depuis. En ce qui concerne Animint, le nombre de visiteurs est réduit par rapport au pics de fréquentation au début des années 2000, mais le site est encore relativement connu : Mine de rien la base de données est utile pour plusieurs personnes et les billets récurrents sur les impressions des nouvelles séries attirent toujours du monde. J'ai eu l'occasion d'avoir ce genre de retour en discutant en convention par hasard avec des personnes que je ne connaissais ni d'Ève ni d'Adam. Ce n'est pas parce que les gens ne laissent pas de commentaires et qu'ils ne font pas exploser les compteurs, qu'ils ne passent pas pour autant.

Afin de toucher une audience plus large, il faudrait enrichir le contenu ou encore basculer sur d'autre médias avec un podcast ou encore de la vidéo. Je m'amuserais peut-être un jour à faire quelques séquences en vidéo pour voir mais je dirai que c'est d'abords une question d'ambition, plus que de temps et de moyens. J'admire ceux qui se lancent dans des webzines avec des nouvelles ou des interviews journalière – dans la mesure où cela va au-delà de la traduction mot à mot d'un Anime News Network, mais je sais que je ne pourrait pas assumer un tel format dans la durée, même en s'y mettant à plusieurs. Pour profiter de son hobby, il faut le faire sérieusement, et je plussoie à cette règle, mais à trop à en faire, le loisirs peut complètement disparaître. Je suis plus à l'aise dans un espace que je maîtrise et sans avoir à gérer les conséquences des autres associés au projet.

Pour le côté e-p*n*s, je peux encore m'accrocher aux indicateurs de réseaux sociaux, que sont le score Klout – qui vaut ce vaut – et le nombre d'abonnés sur les différentes plates-formes. Je prends du plaisir à animer le compte Twitter. L'annonce des anniversaires des personnages, seiyû et des figurines a un aspect assez mécanique et monocorde mais de toute manière, pour les figurines, c'est une actualité que je suis pour mon propre compte – de la même manière que je surveille les dates des conventions – et pour les seiyû, cela m'a permis de me sensibiliser sur leurs rôles. Il y a encore quelques année, le seul nom que j'aurai été capable de vous citer de tête était Megumi Hayashibara.

Il y a 20 ans, j'appréciais les nouvelles traduites des magazines japonais mais maintenant, c'est beaucoup plus grisant de voir apparaître la nouvelle surgir via Twitter et pouvoir l'approfondir sur les sites japonais, le tout sans maîtriser la langue. J'aime aussi suivre quelques artistes qui postent régulièrement leur croquis et qui ont parfaitement intégré l'existence d'une audience sur internet.

Par ricochet, j'en fais profiter mes publications sur Facebook mais c'est beaucoup plus artificiel. Je vois souvent des gens poster des messages dans Facebook qui s'inscrivent ensuite automatiquement dans Twitter de manière tronquée, mais dans mon cas, j'opère plutôt dans l'autre sens et de manière encore artisanale. Je m'aide de quelques outils gratuits mais cela reste basique.

Morgan pose également une question intéressante sur la capacité à approfondir les sujets, au lieu d'enchaîner des revues de base. Je comprends par là que c'est une approche plus élitiste si nous ne parvenons pas à capter le grand public qui veut juste savoir si c'est bien ou pas.  Un dossier tel que celui sur les anime de la Seconde Guerre mondiale correspondrait a priori à ce niveau, mais avec le recul, j'ignore comment j'ai réussi à la produire, avec en plus, à l'époque, encore moins d'informations en ligne que maintenant.

Je dirais que ce n'est pas quelque chose qui se fait couramment mais dans mon cas, cela tient de l'inspiration. Il y a une idée de départ puis quelques recherches pour apporter de la matière, puis un écrit qui en découle.

Dans ma mangathèque, j'ai beaucoup de titres de Mitsuru Adachi et je m'étais dit qu'il avait utilisé une grosse ficelle pour relancer une histoire en tuant encore un de ses personnages. Le "encore" m'avait conduit à replonger dans ses autres mangas et à lire les synopsis de ceux qui n'était jamais sortis en France. En capitalisant sur ce que j'avais lu, j'avais toujours eu envie de faire un article global sur son œuvre et là, j'ai eu un angle d'approche plutôt original, sans que cela tienne d'une réflexion philosophique avancée.

Par expérience, je sais que l'envie peut me prendre sous une impulsion similaire. Dans un autre registre, je me suis mis à analyser la production des figurines japonaises sur 5 ans, suite à des réflexions sur mon nouvel hobby. Ce n'est pas de la critique littéraire mais cela tient de la même démarche "dossier" dans mon esprit. Bref, de mon point de vue, il suffit d'avoir une étincelle pour rallumer la flamme.

 

Motivation

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 01/05/2017 à 10:00
    Morgan a dit

    Oui, c'est un marronnier mais il revient forcément vu qu'il n'a pas de réponse unique...
    Déjà, c'est difficile de savoir si ses billets intéressent s'il n'y a rien qui l'indique. Mais tout dépend derrière de ce qu'on attend de son expérience de webmestre. Et c'est sans doute quand on en retire quelque chose de plus assez satisfaisant que ce genre de question revient...

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