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Les anime de l'été 2015 (2/2)

Par le :: Découvertes

animes , saisons , 2015

Voici la seconde partie de la présentation des séries diffusées cet été au Japon, avec mes impressions sur Kûsen Madôshi Kôhosei no Kyôkan, Rokka no Yûsha, Gakkô Gurashi, Rampo Kitan Game of Laplace, Prison School, Shimoneta to Iu Gainen ga Sonzai Shinai Taikutsu na Sekai, God Eater, Working!!!, Aquarion Logos, Ushio to Tora, Senki Zesshô Symphogear GX et Gatchaman Crowds insight

bofKûsen Madôshi Kôhosei no Kyôkan

Le monde est infesté par des insectes géants et l'humanité s'est réfugiée sur des villes flottantes, qui peuvent cependant être la cible des espèces volantes. L'académie Misutogan forme cependant de jeunes gens dotés de pouvoirs spéciaux et capables de combattre l'ennemi. Les combattants sont réunis par équipe de 3 et s'affrontent dans des simulations de combats pour déterminer leur rang pendant leurs études.

L'un des groupes enchaînent cependant les défaites, et la directrice de l'académie finit par désigner l'ancien as déchu Kanata Age pour y remédier.

Le concept présente peu d'originalité, avec un harem qui se forment de facto autour du héros, même si certains détails apportent un plus. Même s'il est de la même génération que ses élèves, Kanata Age a vraiment une stature d'instructeur qui le place dans une position un peu différente des nièmes histoires de combattants qui luttent ensemble. Un autre élément enrichissant est la perte de mémoire des humains sans pouvoirs vis-à-vis des combattants qui ne reviennent pas de leur mission. Ce qui donne des situations délicates, où la vie continue pour ceux qui oublient alors que d'autres restent meurtris car ils conservent leurs souvenirs. Cependant, le schéma général reste ultra classique en s'articulant autour des entrainements, tournois et des combats contre les insectes.

Kûsen Madôshi Kôhosei no Kyôkan

bofRokka no Yûsha

Le monde assiste à la renaissance du roi démon, dont les sbires commencent à attaquer les humains. Cependant, il ne s'agit pas de la première fois et six guerriers élus des cieux reconnaissables via une marque de fleur sur leur corps doivent se réunir et unir leurs efforts pour combattre le mal.

Adlet Mayer est l'un d'entre eux et rejoint le point de rendez-vous avec d'autres élus rencontrés en chemin, non sans mal. Arrivé sur place, le groupe de héros est pris au piège dans une barrière magique mais là n'est pas le pire : En se réunissant tous au même endroit, les élus s'aperçoivent qu'ils sont sept en tout donc l'un d'entre eux est un imposteur, bien que chacun ait pu montrer sa marque aux autres.

Sans surprise, l'histoire débute comme une quête, qui nous fait découvrir les différents protagonistes mais assez rapidement, cela se transforme en huit-clos qui brise le rythme de départ. Les combats sont joliment réalisés et les personnages sont sympathiques mais je ne les trouve pas tellement charismatiques et avec des profils pas très intéressants pour la plupart. Les musiques sont composées par Michiru Oshima mais elles m'ont moins marqué que celle qu'elle a faite pour l'autre série diffusée également cet été, Shirayuki aux cheveux rouges

Rokka no Yûsha

okGakkô Gurashi

Yuki Takeya est la fille la plus énergique d'un club, dont les membres ont choisi de rester en permanence à l'école. Le jour, elle profite des cours en classe et pendant son temps libre, elle vit avec les autres membres, qu'elle entraîne avec elle dans ses activités ludiques : Kurumi, Yûri et Miki, sans oublier le chien Tarômaru, la mascotte du club.

Cette existence insouciante dans un cadre idéal, n'est cependant qu'une illusion dans l'esprit perturbé de Yuki. La ville et les alentours ont été victimes d'une attaque de zombies et les 4 filles sont les seules survivantes au lycée, barricadées pour se protéger de leurs anciens camarades transformés en morts-vivants et qui rôdent à l'extérieur.

En survolant les visuel et le début du premier épisode, vous risquez de passer votre chemin en considérant avoir affaire à une sempiternelle comédie burlesque. De plus près, il s'agit bien d'un classique mais un classique d'horreur avec une ville attaquée par des zombies. L'originalité est la présence de Yuki, pas tellement pour sa vision édulcorée des choses – le secret de savoir que son monde n'est qu'illusion tient un petit épisode – mais de sa place et son importance au sein du groupe. Miki, qui a un regard extérieur  en intégrant l'équipe plus tard, a le réflexe de faire entendre raison à la gentille folle, mais Kurumi et Yûri l'en dissuadent : Yuki est leur rayon de soleil qui leur permet de faire plus que juste survivre dans ces conditions. 

Gakkô Gurashi

okRampo Kitan Game of Laplace

Kobayashi est un collégien qui se réveille au milieu d'une scène de crime aux côté de son professeur principal qui a été démembré. Il est le suspect numéro un mais lui ne retient que le côté excitant de l'affaire, lui qui trouvait sa vie bien trop morne. Son ami, Hashiba, a une réaction plus attendue et s'inquiète de voir Kobayashi susceptible d'être arrêté pour meurtre. Tous les deux se rendent au cabinet d'Akechi, un brillant détective en herbe qui a aidé la police à arrêter de nombreux criminels. Kobayashi rêve de devenir l'assistant du détective mais ce dernier le met au défi de découvrir le meurtrier de son professeur. La tâche s'avère ardue, d'autant plus que le collégien est finalement arrêté par la police qui découvert l'arme du crime, qui comporte ses empreintes.

La série qui occupe le créneau noitaminA sur la chaine Fuji TV, s'inspire plus ou moins directement des succès de Rampo Edogawa, un grand auteur japonais de romans policiers, dont on célèbre les 50 ans de sa mort en 2015.  Les personnages sont surréalistes dans un univers représenté de manière très particulière, où les protagonistes anonymes sont vus comme de vagues marionnettes, avant qu'ils n'interviennent vraiment dans l'histoire. Il y a une approche graphique à Dangaronpa, avec des visuels qui font plus pastiches qu'autre chose, au cours d'enquêtes rondement menées.

Plus que la résolution de meurtres, plusieurs affaires s'attardent sur la vie des victimes. En quelques minutes, l'épisode vous fait suivre le parcours méritant de la gentille petite fille, qui, tel un bon petit soldat surmonte les affres de la vie, avant de se faire massacrer par surprise en étant au mauvais endroit, au mauvais moment. Le contraste et la surprise – attendue – font toujours leur effet.

Rampo Kitan Game of Laplace

bofPrison School

Kiyoshi Fujino a intégré l'académie Hachimitsu jusqu'alors réservée aux filles mais désormais mixte depuis cette année. Il est l'un des 5 seuls garçons admis dans l'établissement et comme ses camarades, il espère profiter de la situation pour vivre des aventures excitantes avec la gente féminine. Cependant, ses rêves et ses fantasmes subissent un coup d'arrêt fatal quand le groupe de garçons est pris en flagrant délits de voyeurisme et doit subir les affres du bureau non officiel des élèves. Ce dernier, dirigé par Mari Kurihara, leur laisse le choix entre subir une peine d'emprisonnement d'un mois ou bien d'être exclus de l'école.

Kiyoshi commence alors une vie de forçat, sous le joug de gardiennes plus sadiques les unes que les autres, en se serrant les coudes avec des compagnons d'infortunes, qui ne sont pas forcément mécontent des brimades et des coups qu'ils reçoivent de la plantureuse vice-présidente Meiko Shiraki.

Le cadre est ubuesque avec une vie à l'école qui se transforme en camp disciplinaire sado maso. Même si cela vole très bas, certaines scènes sont osées et font sourire, notamment quand arrive l'ébauche des plans d'évasion. Le récit met bien en avant les filles du bureau des élèves mais les protagonistes masculins restent en retrait, à l'exception d'un ou deux plus intéressants à suivre et qui offrent plus de résistance.

Prison School

badShimoneta

La société japonaise est devenue complètement édulcorée et condamne tout propos déplacé et immoral, notamment à caractère sexuel. Chaque individu porte un collier autour du coup qui analyse chaque phrase prononcée et alerte les autorités en cas d'infraction.

Pour l'heure, Tanukichi Okuma fait sa rentrée dans l'établissement le plus prisé et le plus moral du pays, où il rejoint son idole, Anna Nishikinomiya, qui est d'ailleurs la présidente du bureau des élèves. L'objectif d'Anna est de contrer une mystérieuse rebelle qui se fait appeler Blue Snow et qui provoque tous les habitants de la région.

Tanukichi est lui-même le fils d'un agitateur qui avait osé distribuer des préservatifs, mais il se retrouve enrôler au bureau des élèves. De par sa filiation il a un plus faible coefficient de moralité par rapport à ses camarades, ce qui est un atout aux yeux d'Anna, qui voit là quelqu'un capable d'affronter Blue Snow. Anna s'est déjà rencontrée nez à nez avec la rebelle mais les provocations lui passaient tellement  en dessous de la ceinture qu'elle ne les a pas du tout compris.

L'histoire d'origine est tirée d'une suite de romans mais ce que nous en montre la série à la télévision me laisse dubitatif. À part le système totalitaire caricatural, le reste des actions et de l'humour tourne autour des propos bien gras et des actions que peut mener Blue Snow, tout en restant très sage dans son traitement à l'image. Vu le sujet, j'aurai attendu une approche plus extrême et plus marquante telle qu'elle peut l'être dans Prison School. À cela vous pouvez rajouter un personnage principal qui se laisse balloter par les événements.

Shimoneta

okGod Eater

Le monde est là aussi infesté par des créature géantes qui massacrent les humains qui survivent tant bien que mal soit dans la nature soit dans des cités fortifiées et protégées par des God Eaters, combattants compatibles avec des armes super puissantes.  Lenka Utsugi est l'une de ces personnes compatibles et il vient de l'extérieur pour rejoindre la ville et le rang des God Eaters. Même s'il présente du potentiel, c'est un novice et ses entraînements dans des combats virtuels face à des monstres normalement à sa portée, se soldent régulièrement par une défaite.

Alors que son arme personnelle est à peine prête et qu'il est loin d'être au point en termes d'expérience, des événements viennent bousculer son cursus et le projettent en première ligne au milieu des combats.

La texture des dessins est particulière et accentue le choix du tout numérique dans cette série. Sans être palpitante, l'histoire suit son bonhomme de chemin avec son petit air dramatique quand les civils et les soldats se font massacrer, mais sans plus.

God Eater

excellentWorking!!!

Les tribulations de l'équipe au restaurant Wagnaria se poursuivent, où chacun vaque à ses occupations dans le train-train quotidien mais avec quelques évolutions en vue.

Le récit prenait des allures d'histoires sans fin avec des situations rocambolesques et des personnages frappadingues qui font le succès de la série, mais souvent au détriment d'un quelconque développement, voir même un surplace calculé pour pouvoir jouer le comique de répéter. Étonnamment, le début dévoile une progression dans la relation entre les personnages et donc beaucoup plus de grain à moudre à des épisodes qui étaient un peu du vent et de la poudre aux yeux, jusqu'alors.  

Working!!!

bofAquarion Logos

L'établissement Shirobaco est un maid café comme un autre, si ce n'est n'est qu'il abrite une organization secrète dans ses sous-sols et les hangars des fameux vaisseaux Aquarion capables de voyager dans les espaces transdimensionnels. L'adversaire s'est donné comme but d'effacer des mots et à chaque opération, il engendre un monstre dans ces univers parallèles mais aussi des phénomènes catastrophiques dans le monde réel. Les pilotes d'Aquarion doivent défaire les monstres pour mettre fin aux phénomènes.

Dans ce contexte, Akira Kaibuki arrive comme un cheveu dans la soupe en se présentant comme le sauveur et en dérobant un des modules Aquarion, avant de se lancer à l'assaut du monstre qui donnait du fil à retord à l'équipe mais qu'il parvient à vaincre à lui tout seul. Du champ de combat, il revient à la base en compagnie d'une pilote ennemie, Maia Tsukigane.

C'est assez surprenant de revoir un nouveau volet de la saga, avec cependant un nouveau groupes de personnages sans rapport a priori avec ceux des autres séries, et surtout un nouveau concept autour des mots, même si l'association des différents modules pour former l'Aquarion est toujours là. Le panel des caractères est aussi différent. Akira Kaibuki est plus posé que ne le sont ses prédécesseurs, plus rebelles et moins bons élèves, mais il n'y a pas de quoi déchaîner les foules.

Aquarion Logos

okUshio to Tora

Ushio Aotsuki vit dans un temple en compagnie de son père, le prêtre officiel des lieux mais régulièrement en voyage. Par erreur, le garçon pénètre dans un soubassement qu'il ne connaissait pas et se retrouve nez à nez avec un monstre cloué au mur par une lance, que seul un humain pourrait retirer. Il se garde bien de le faire mais d'autres créatures viennent attaquer le temps et Ushio libère le monstre en espérant qu'il pourrait décimer les autres, comme il lui a promis. Ce dernier pense revenir sur sa parole et dévorer le garçon en premier lieu, mais la lance magique confère aussi des pouvoirs surpuissants à son détenteur. Le monstre, rebaptisé Tora, n'a pas d'autres choix que d'obéir.

Le manga d'origine avait déjà fait l'objet d'une adaptation à succès sous forme d'OAVs, et plus de 20 ans après d'un portage en série télévisée. La situation de départ est intéressante avec un duo forcé : Ushio contraint Tora à rester à ses côté pour combattre les démons qu'il attire et Tora, qui cherche à se débarrasser de son maître, en profite pour le hanter et lui jouer des tours alors que les autres humains ne peuvent pas le voir. Leurs relations évoluent cependant rapidement et Tora commence à faire du zèle. Visuellement, la série n'est pas extraordinaire mais l'histoire propose un schéma shônen classique et efficace autour de deux personnages forts en caractère. 

Ushio to Tora

bofSenki Zesshô Symphogear GX

Les ennemies d'hier sont devenues les amies d'aujourd'hui dans un monde qui a retrouvé la paix pour quelques mois, mais l'accalmie est de courte durée. De nouveaux opposants surgissent pour défier les combattantes en armure et les affrontent à l'aide de l'alchimie : Dès leur première confrontation Tsubasa Kazanari et Chris Yukine subissent un sévère revers.

La formule des deux premières séries est plus ou moins reprise, avec un ennemi qu'il est possible de retourner, et son lot de combats en armure. La nouveauté est l'élargissement du groupe et l'apparition de la magie pour monter la difficulté d'un cran. Ceux qui aiment la licence devraient y retrouver leur compte mais je ne suis toujours pas fan des personnages principaux et encore moins des chansons, qui sont le coeur de la puissance des armures Symphogear.

Senki Zesshô Symphogear GX

bofGatchaman Crowds insight

L'usage des crowds est maintenant généralisé au sein de la population. Ces êtres à mi-chemin du virtuel et de la réalité peuvent travailler utilement mais un mystérieux groupe qui se fait appeler VAPE, lancent des crowds rouges qui s'attaquent à la population. Heureusement, les Gatchaman veillent au grain et sont là pour les arrêter.

Après un sauvetage réussi du premier ministre, les Gatchaman se rendent dans la région de Nagoya sur les traces d'un OVNI écrasé dans les champs, dont ils accueillent l'occupante extra-terrestre, Gelsadra, placée sous leur protection. Sur place, un deuxième événement se produit : J.J. Robinson réveille les pouvoirs de la jeune Tsubasa Misudachi, qui devient un nouveau membre de l'équipe Gatchaman.

Le récit est dans la lignée de la première série, avec une petite dose de nouveaux protagonistes pour enrichir l'histoire de façon naturelle. Là encore, ceux qui apprécient la licence version 2014 devraient s'y retrouver, tandis que les autres devraient encore passer leur chemin. Le design des personnages parait épuré mais les scènes de combat font le spectacle pendant le prologue.

Gatchaman Crowds insight

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 10/09/2015 à 12:36
    Claire a dit

    J'aimerai commencer une nvelle serie, est ce que vous me conseillerez Rampo Kitan Game of Laplace ?

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