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#Fav4Figs : Mon Top 4 Figurines

Par le :: Figurines

figurines , 2015

À l’origine, je pensais faire un article plus classique et proposer un top 10 à partir de ma collection de figurines, mais j'ai  visiblement du mal à n'en retenir que 10 alors que j’arrive beaucoup plus facilement à établir un top 4.

Les habitués sur Twitter auront repéré la similitude du #Fav4Figs avec le #4FavMangas lancé sur le réseau social par Meloku cet été. Pourquoi seulement quatre ? Tout simplement parce que nous sommes limité à attacher quatre images au maximum dans un même tweet, et il faut des images car un post illustré est plus percutant qu'un texte brut.

Parmi mes 200 et quelques statuettes que je ne sélectionne pas, il en reste évidemment beaucoup qui restent d’excellent choix et que j’apprécie de voir en vitrine. Qu’ont elles donc de si particulier ces quatre figurines pour les mettre au-dessus aux autres ? C'est un peu que j'explique ci-dessous mais le premier point commun et un peu remarquable, est que je ne suis pas un gros fan des anime dont elles sont tirées et que je les affectionne en tant que figurines, et pas franchement pour le personnage ni la série. C'est presque si elles partaient d'un a priori négatif avant que je ne les découvre en vrai. 

À l'opposé, parmi les anime ou mangas que j'aime bien, j'ai été réduit à prendre une figprize anonyme pour avoir quelque chose tiré de Sekai no Mushu et qui est supposée ressembler à Lafiel. J'ai été plus chanceux avec Princesse Résurrection mais le choix est là aussi très limité. De manière plus instinctive, je me serai procuré plutôt des statuettes des films du studio Ghibli mais rien ne m'attire dans ce qui a pu sortir et dont je suis au courant.

Pour les 4 figurines, je n'ai pas vraiment d'ordre de préférence mais l'inventaire suit la logique de la statuette la moins cotée à la plus cotée.

  • Saber Triumphant Excalibur

Comme dans les autres modèles sortis chez Good Smile Company, la coiffure de Saber est détaillée avec les cheveux qui flottent au vent, tout en étant en chignon. L'équilibre est bien trouvé entre l'armure et la tunique bleue, avec un jupon bien détaillé également.  La position dynamique et les flammes transparentes qui entourent l’épée m’ont tout de suite interpellé, et l'ensemble est très seyant avec un personnage qui semble flotter au-dessus de son socle, seulement retenu par une attache au niveau du pied.

Le visage est un peu caché mais bien moins que sur la Saber Extra parue chez Kotobukiya en 2014, et il est très expressif contrairement à d'autres représentations, où elle adopte un caractère plus neutre. J'aime bien aussi le socle habillé de pierres et juste à la taille de la figurine, donc pas très encombrant , contrairement au cercle magique de la Saber Extra aussi sortie chez Good Smile Company.

La première fois que je vue cette Saber en vrai, c’était à Japan Expo 2012, sur le stand de l'éditeur, bien avant que je ne commence à me lancer dans les figurines. Sur le coup, je me souviens aussi avoir fait deux bons en arrière en voyant que c’était vendu 70 euros. 

Finalement, elle a été une de mes premières acquisitions obtenus en occasion et en import. Ce côté première figurine joue sans doute dans ma sélection mais je l’apprécie toujours autant. À l’époque, le prix avait bien baissé, bien au-deçà de sa cote à 12 000 yens d’aujourd’hui. En fait, je comprends mieux sa valeur actuelle que sa perte de valeur en 2013, même si j’ai pu en profiter. D'autres versions que je range dans la même catégorie, que ce soit la Saber Avalon ou  la Saber Alter sont à des cotes bien au-dessus, mais elles me parlent moins, même si j’ai fini par craquer pour la Saber Caliburn.

Saber Triumphant Excalibur

Saber Triumphant Excalibur

Saber Triumphant Excalibur

Saber Triumphant Excalibur

  • Ultimate Madoka

C’est également en France, que j’ai découvert cette figurine, toujours chez Good Smile Company mais à la convention de l’Epita. Le prix devait être au-delà des 120€ et je n’imaginais pas non plus l’acheter un jour, n'ayant pas encore ma première figurine non plus à ce moment-là. Bien plus tard, j’ai franchi le pas en profitant d’une ristourne sur Amiami qui voulait visiblement solder son stock, bien qu'il restait des frais de port important même en envoi économique : La boite est tout simplement la plus grosse que j’ai pu avoir pour une figurine à l’échelle 1/8e.

La figurine est sur un socle discret dont la couleur satinée se confond avec celle de l'intérieur de la traînée de sa longue robe, qui rappelle un joli paysage spatial. La Princesse de Cristal sortie chez le même éditeur a aussi une robe imposante, mais sans plus, et je ne retiens presque que son encombrement. L'Ultime Madoka, elle, est aussi belle de face qui de dos avec sa robe admirablement taillée mais le plus remarquable reste la chevelure de l'héroïne, qui occupe un large espace autour d’elle et s'étend dans toutes les directions, dans de très beaux mouvements.

La pose met bien l'arc en évidence, avec ou pas une boule incandescente à son sommet. D’un point de vue pratique, je recommande de conserver en vitrine la version avec l’arc le plus léger pour éviter les accidents, l’ensemble étant assez fragile. Le visage de Madoka est sérieux et fermé mais correspond bien à l'esprit de la transformation du personnage. De grandes ailes placées en biais sur le dos viennent compléter l'ensemble, ainsi que de plus petites sur les pieds, qui sont d'ailleurs un peu casse pied à faire tenir.

La figurine est positionnée en hauteur et s'harmonise très bien avec les modèles de ses consoeurs éditées chez Good Smile Company. Le fait d'avoir toujours cet ensemble de 5 figurines sous les yeux joue aussi en faveur de sa sélection dans ce top 4.

Ultimate Madoka

Ultimate Madoka

Ultimate Madoka

Ultimate Madoka

  • Maiko Madoka

Avant de l'acheter, je n’ai jamais fait grand cas de cette version et j’avais juste remarqué sa cote exagérée à 20 000 yens sur Mandarake, et qui est maintenant passée à 30 000 yens. En octobre 2014, j’ai saisi l’opportunité de la prendre en France, à un prix élevé mais plus abordable, un peu sur un coup de tête quand même, mais en me disant que c’était l’occasion ou jamais. Dans mon esprit, la figurine était bien mais sans plus. Encore une fois, je ne suis pas fan du personnage en lui-même, ni de son visage un peu trop carré à mon goût.

C’est seulement en déballant l’objet que j’ai été soufflé par sa qualité. Le visage est ce qu’il est mais le reste est époustouflant au  niveau des détails, notamment au niveau des motifs et des couleurs sur les différentes couches de kimono. La chevelure est plus sage mais là aussi très détaillées avec des rubans très fins sur le devant.

L’ensemble des coloris est harmonieux mais la plus grosse surprise est au toucher, avec une matière qui tranche par rapport au PVC habituel et qui donne un rendu beaucoup plus dur. Les deux autres Maiko que j’ai pu acquérir après, Homura et Tomoe, sont aussi de bonne qualité mais me font une impression moins forte.

L'étroitesse du socle, joliment décoré, permet de la faufiler où vous voulez dans une vitrine, mais elle perd en stabilité et il faut faire un minimum attention pour la manipuler.

Maiko Madoka

Maiko Madoka

Maiko Madoka

Maiko Madoka

  • Yohko Bounty Hunter

Gurren Lagann est le cas typique de la grande série culte aux yeus de certains, à côté de laquelle je suis passé et continue de passer complètement à côté.  À ce jour, je n’ai toujours pas visionné les derniers épisodes, et je ne suis pas spécialement motivé pour le faire dans un avenir proche. Il est cependant difficile d’ignorer la figurine très prisée de Yohko sortie chez Alter en 2008 et dont la cote est élevée, voir complètement déraisonnable. Je me suis toujours dis que je  prenais une Yohko, ce serait plutôt ce modèle, plutôt qu’un autre. Tous sont plus ou moins chers par rapport à leur prix d’origine, de toute manière.

Cette année, je suis tombé sur une occasion à un prix ben plus abordable que les 30 000 yens régulièrement affichés chez Mandarake, toujours avec le bon vieil adage de saisir l'opportunité maintenant  plutôt que dans un futur lointain. Avec une sortie qui remonte à 2008, il est peu probable qu’il y ait une réédition qui se profile à l’horizon.

La figurine est officiellement à l’échelle 1/8e mais elle correspond à la taille 1/7e des modèles actuels. J’ai eu donc la semi-surprise d’avoir une statuette plus grande qu’attendue et surtout d’une excellente qualité alors que c’était une occasion, censée avoir un peu vécu. Sur les photos, vous retenez la pose cool du personnage avec son fusil sur les épaules, mais en vrai, vous remarquez la veste au vent et trouée, ainsi que sa superbe chevelure.

Le visage avec un regard volontaire reflète bien le personnage de Yohko et la figurine a le soucis du détail, avec les plis marqués de la veste et un tas d'éléments représentés alors qu'ils sont cachés ou dans le dos du personnage. Je cite par exemple, le noeud du soutien gorge ou encore la ceinture du manteau et la lanière du fusil.

J'ai une figurine du même genre, la Sinon de Sword Art Online II,  produite par Aquamarine en 2015. Elle porte son fusil sur l'épaule et adopte également une pause cool, avec son écharpe qui vole au vent et elle fait la même taille en hauteur. Pourtant, Yohko est beaucoup plus lourde, et est plus imposante, plus en chair. Elle présente beaucoup de dégradés dans les couleurs et plus de formes différentes dans ses habits alors que Sinon a une coupe plus au carré, si vous oubliez son écharpe. En général, pour les anciennes figurines sorties avant 2010,  le premier réflexe est de penser que la qualité n'était pas souvent au rendez-vous, mais pour cette version de Yohko, c'est franchement l'inverse.

Yohko Bounty Hunter

Yohko Bounty Hunter

Yohko Bounty Hunter

Yohko Bounty Hunter

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 14/09/2015 à 20:21
    Rukawa a dit

    je te pensais pas fan de Madoka Magica et que t'avais plus de fig que çà.

    bon, c vrai que la Madoka Ultima, elle roxx.

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