Depuis le début du mois d'avril, beaucoup de séries ont commencé au Japon, comme c'est le cas à chaque nouvelle année scolaire là-bas. Voici un petit tour d'horizon pour vous introduire Arslan Senki, Baby Steps 2, Dungeon ni Deai o Motomeru no wa Machigatteiru no Darô ka, Denpa Kyôshi, Ghost in the Shell Arise: Alternative Architecture, Hibike! Euphonium, Ore Monogatari!!, Yahari Ore no Seishun Love Come wa Machigatteiru. Zoku, Plastic Memories Nisekoi: et Owari no Seraph.

Arslan Senki

Arslan est le prince héritier du puissant royaume de Parse mais il n'a pas la carrure de son père, un roi guerrier qui a mené ses armées à la victoire. Lors d'un nouveau conflit contre Lusitania, un pays voisin, il participe à sa première bataille, en compagnie des autres généraux et de son père. Le danger parait insignifiant, étant donnée la supériorité numérique incontestable de l'armée de Parse mais les circonstances vont en décider autrement.

L'adaptation du roman des Chroniques d'Arslan est un classique dans les anime, d'abord en films puis en OAVs, mais cela remonte plutôt aux années 1990. Le titre est revenu sur le devant de la scène grâce à une nouvelle adaptation en manga, dessinée depuis 2013 par Hiromu Arakawa, la célèbre mangaka à qui nous devons déjà Fullmetal Alchemist et Silver Spoon, entre autres. Vous pourrez reconnaitre les traits des personnages habituels de l'auteur, notamment pour Daruun. La série manque un peu de moyens mais cela reste du shônen intéressant et le personnage d'Arslan est moins empoté que celui d'origine.

Baby Steps 2

Eiichiro Maruo poursuit son apprentissage en suivant un stage intensif dans une académie aux Etats Unis. Il y découvre un environnement et des joueurs qui pensent en permanence au tennis et d'une autre dimension que ceux qu'il a rencontrés au Japon. Il a quinze jours pour retirer un maximum de bénéfice de cette expérience.

Le personnage principal a la particularité de noter tout ce qui se passe pendant ses matches et en fait une représentation abstraite comme tout bon théoricien. Le récit joue le rythme classique des entraînements suivis de la compétition, mais le concept s'essouffle un peu, étant données que les découvertes d'Eicchiro s'apparentent à des enfonçages de portes ouvertes. D'un autre côté, le jeu demeure réaliste et apporte moins de piquant que des coups surnaturels.

Dungeon ni Deai o Motomeru no wa Machigatteiru no Darô ka

Bell Cranel est un aventurier non seulement débutant mais en plus isolé en étant l'unique personne dévouée à la déesse Hestia. Les autres protagonistes sont généralement plus forts que lui et plus nombreux dans leurs groupes. Il possède cependant quelques facultés et suite à sa rencontre avec Aiz Wallenstein, dont il est tombé amoureux, il est motivé pour progresser et pouvoir plaire à la jeune femme, qui fait partie de l'élite des guerrières.

Derrière son titre à rallonge, la série est plus connue sous son diminutif, DanMachi. Hestia, avec sa robe blanche et son ruban bleu qui mettent en avant ses formes généreuses, a fait sur le buzz sur internet, mais à part ça, le récit suit un développement classique, avec la formation d'un harem autour du héros, plus innocent qu'autre chose, le tout dans une ambiance bonne enfant.

Denpa Kyôshi

Jun'ichirô Kagami est un otaku indécrotable aux yeux de sa petite soeur Suzune qui l'a inscrite d'office en tant que professeur dans un lycée, pour qu'il sorte et fasse autre chose que s'occuper de ses figurines et de son blog. Le jeune homme est en fait un brillant génie, auteur de travaux scientifiques dès ses 17 ans, mais il n'a guère trouvé de motivation à rester dans le domaine. Le voici professeur malgré lui dans un lycée, mais il n'a pas l'intention de changer sa manière voir les choses et ses élèves découvre un enseignant atypique.

Le manga d'origine part d'une idée pas très nouvelle mais si la première histoire suit son cours, le deuxième épisode est déjà plus laborieux, avec des conseils et une morale qui ne volent pas bien hauts, ainsi qu'un humour qui manque de punch.

Ghost in the Shell Arise: Alternative Architecture

La série revient sur les débuts de Motoko Kusanagi sous les ordres de Daisuke Aramaki au sein de la nouvelle section 9. La première affaire commence avec un massacre, où les protagonistes ont un lien avec l'organisation 501, l'ancien employeur du major Kusanagi.

Hormis les deux premiers épisodes, Alternative Architecture n'est qu'une recompilation des autres histoires de Ghost in the Shell Arise, à raison de deux épisodes par film. L'équipe et les nouvelles voix engagées pour le volet Arise nous livre toujours un résultat toujours soigné et rythmé, mais qui n'est pas toujours facile à suivre.

Hibike! Euphonium

Kumiko Ômae joue du tuba ténor mais n'est pas spécialement motivée pour participer à l'orchestre d'harmonie au lycée comme elle a pu le faire au collège. Le groupe de musiciens est clairement mal synchronisé entre eux, et loin du niveau pour espérer une quelconque place d'honneur dans les compétitions inter lycéennes. Elle se laisse cependant entraînée par ses nouvelles camarades, qui sont enchantées de pouvoir jouer.

Kyoto Animation adapte ici un roman avec des personnages qui collent à ce que produit d'habitude le studio, tout en ayant quelques thèmes plutôt porteurs autour de la musique et des progrès d'un groupe, qui semble avoir plus de chose inétressantes à faire que les filles de K-ON!

Ore Monogatari!!

Takeo Gôda a la carrure d'une armoire à glace et a l'habitude d'effrayer son entourage à cause de son physique imposant. Une autre habitude qu'il a prise, est de voir toutes les filles pour qui il a le béguin, tomber finalement amoureuses de Makoto Sunakawa, son ami d'enfance et beau gosse, qui refuse pourtant toutes les demandes.

Un jour, alors que Takeo est encore en compagnie de Makoto dans un train, il intervient pour sauver une jeune fille, Rinko Yamato, des griffes d'un pervers. Cette dernière, vient lui rendre visite ensuite au dortoir pour le remercier. Takeo croit comprendre que Rinko est aussi tombée raide dingue de Makoto mais la situation semble différente, cette fois-ci.

Le triangle amoureux est posé dès le départ en osant parier sur un personnage éloigné des standards de beauté mais sympathique. À voir si l'histoire peut tenir sur la durée.

Yahari Ore no Seishun Love Come wa Machigatteiru. Zoku

Hachiman Hikigaya, Yukino Yukinoshita et Yui Yuigahama continuent à tenir leur club de services et à accepter des requêtes venant de leurs camarades. Alors qu'un voyage scolaire à Kyôto se prépare, le trio reçoit une demande de Kakeru Tobe qui leur demande de l'aider pour déclarer sa flamme à l'élue de son cœur. Quelques instants plus tard, la fameuse élue en question vient leur rendre vite, avec sa propre requête à elle.

S'il y a un fond de recettes recyclée, avec le harem de jolies filles et les triangles amoureux, le profil anti héros complètement assumé d'Hachiman rend le récit original, avec en plus une situation qui évolue lentement mais sûrement.

Plastic Memories

Grâce aux relations de son père, Tsukasa Mizugaki a déniché un poste au sein de la Sai Coporation, une entreprise de production d'androïdes proches de la perfection : Les Giftia. La seule différence notable avec les humains est leur durée de vie, qui est d'un peu plus de 9 ans. Au-delà, il faut les désactiver sous peine de les voir se dégrader inexorablement et commencer à faire des erreurs qui pourraient être dangereuses pour leurs propriétaires.

Ayant raté l'entretien d'embauche, le jeune homme n'a aucune idée en quoi consiste son premier travail et il découvre que sa tâche est de superviser la désactivation des Giftia en fin de vie, avec la phase délicate d'obtenir le consentement de leurs prioriétaires, qui les considèrent non plus comme des robots mais comme des membres de leur famille. Pour se faire, chaque employé du servie où se trouve Tsukasa est aidé d'un Giftia, qui mène les négociation. Il se retrouve lui-même assigné avec Isla, qui se révèle très maladroite pendant les missions, alors que c'est sensé être lui le novice.

L'anime aborde le thème de l'humanisation des mcahines dans un univers futuriste bien représenté. Même si l'ensemble est imprégné de gags burlesque ci et là, nous decelons un minimum de finesse dans les différente situations rencontrées où il faut de débrancher l'androïde à la fin.

Nisekoi:

Chitoge Kirisaki et Raku Ichijô reprennent leurs rôles de faux amoureux au lycée pour faire perdurer la paix entre leurs deux clans familiaux. La situation a cependant évolué, avec un Raku maintenant entourée de prétendantes de plus en plus entreprenantes et impatientes.

La comédie continue à être plaisante mais faute de pouvoir se renouveler et faire avancer vraiment  les chose, elle joue plutôt la surenchère en introduisant de nouveaux protagonistes pour sa deuxième saison.

Owari no Seraph

Le monde a été ravagé par un virus qui a éliminé la population adulte et laissé les enfants devenir la proie des vampires, qui les élèvent dans des ville souterraines pour recolter leur sang. Yûichirô Hyakuya est l'un de ces enfants soumis, mais il garde un côté rebelle, tout en souhaitant des jours meilleurs pour sa familles, les autres membre de son orphelinat, enlevés avec lui, notamment son meilleur ami, Mikaela Hyakuya. Un jour, Yûichirô et  Mikaela  entrevoient la possibilité de pouvoir s'échapper tout ensemble.

De la même manière que le manga, l'anime nous plonge dans une ambiance bien glauque au départ, mais se révèle plus léger après, plus proche des shônen que des seinen, malgré les mares de sang qui jonchent le parcours des héros. Notez aussi de belle chorégraphies pendant les combats.